Qu’est-ce que le trading ?

Qu’est-ce que le trading et comment fonctionne-t-il ?

Trader, c’est quoi ? Définition et explications

« Trader » désigne l’action de s’investir dans le négoce de biens ou d’instruments financiers (soit en direct, soit par le biais de produits dérivés), dans l’objectif d’engendrer des profits.

Ceci peut englober l’achat et la vente :

  • de produits, de monnaies, de matières premières, entre autres.
  • de titres financiers comme des actions, des obligations, des options, etc.

On trouve aussi divers styles de commerce, comme :

  • Le trading fondamental s’appuie sur les informations économiques et financières.
  • le trading technique basé sur l’analyse graphique et les modèles de prix.

Est-ce que le trading rapporte en France ?

Le trading peut être rentable, avec des rendements élevés pour les traders professionnels.

Mais attention, car pour avoir des gains importants, il faut généralement prendre des risques.

Les résultats du trading dépendent ensuite de nombreux facteurs :

  • les compétences du trader ;
  • sa capacité à analyser les données ;
  • sa gestion des risques ;
  • etc.

Il est important de noter que le trading comporte toujours un niveau de risque, et qu’il n’y a aucune garantie de bénéfices.

Tout savoir sur les différentes formes de trading 

En finance, le trading peut prendre différentes formes. En fonction, vous ne vous tournerez pas vers les mêmes instruments financiers et la même stratégie.

Le day trading

Le day trading consiste à acheter et vendre des actifs financiers au cours d’une seule journée de bourse.

Le scalping

Le day trading est déjà un exercice périlleux, mais il y a plus audacieux : le scalping.

Ses adeptes cherchent à profiter des microvariations de cours, durant l’espace de deux ou trois minutes. Ce sont tous des as de l’analyse graphique.

Au premier abord, les bénéfices réalisés ne sont pas exorbitants (généralement moins de 0,10 % par opération), cependant, en misant gros et en multipliant les transactions quotidiennes, certains amassent des richesses considérables.

À éviter avant d’avoir une décennie d’expérience en trading.

Le trading de tendance

Le swing trading a pour objectif de saisir les fluctuations ou les changements de prix à court terme et à moyen terme.

Les opérateurs de swing trading maintiennent des positions sur une période de plusieurs jours à semaines afin de tirer parti des tendances ou des fluctuations de prix.

Le swing trading, à l’inverse du day trading, n’exige pas de clôturer les positions en fin de journée.

La négociation algorithmique

Le trading algorithmique, aussi appelé trading automatisé, utilise des algorithmes informatiques pour effectuer des transactions sur les marchés financiers.

Ces algorithmes sont conçus pour :

  • Examiner les données du marché (aspects financiers, contexte économique et domaine d’activité, potentiel de développement) ;
  • prendre des décisions en fonction de paramètres prédéterminés ;
  • Effectuer des transactions boursières de façon automatique et rapide.

Le commerce à long terme

La stratégie de trading à long terme implique la conservation de positions sur une durée étendue (qui peut aller de plusieurs mois à plusieurs années).

Les opérateurs analysent les aspects financiers des actifs et aspirent à investir en vue de perspectives à long terme plutôt que de profiter des variations à court terme.

On a tendance à associer cette méthode aux placements dans des actions, des obligations, des fonds d’investissement, entre autres.

Débutez le trading avec la bonne configuration informatique.

Au cours des premières années, un ordinateur portable connecté à un écran secondaire (d’une taille de 20 pouces pour plus de confort) répondra à vos exigences.

  • Cela vous offre la possibilité d’effectuer vos analyses d’un côté tout en passant vos ordres d’achat et de vente de l’autre.
  • Budget nécessaire : entre 400 et 500 euros pour l’ordinateur portable (les applications et plateformes de trading peuvent fonctionner sur des machines basiques) et 200 euros pour le moniteur.

Un conseil : n’écoutez pas les sites qui vous disent que leur plateforme à 3.000 euros est indispensable. Ce n’est que du marketing !

Comment s’initier au trading ?

On ne devient pas trader par hasard. Bien qu’il existe des formations, l’accent doit être mis principalement sur l’entraînement pour développer les réflexes appropriés.

Introduction au trading : prendre le temps d’apprendre.

En dépit de ce que certaines annonces pourraient suggérer, vous ne vous transformerez pas en trader en l’espace d’une semaine. L’apprentissage des logiciels tels que Metatrader 4, ProRealTime, etc. nécessite un mois de formation.

Ensuite, il faut s’entraîner sur un compte de démonstration durant trois à six mois afin d’acquérir les automatismes : acheter ou vendre ? Cibler 5 ou 20 % de bénéfices ? Les réponses varieront en fonction de votre aptitude à mettre en place le scénario approprié.

Il est donc nécessaire de s’exercer intensivement, de répéter encore et encore sans interruption… Selon la majorité des spécialistes, il est nécessaire d’avoir au moins un an de préparation avant de parvenir à être performant et de réaliser des bénéfices.

Formation en trading

Pour gagner du temps, des formations peuvent être utiles. Pour moins de 500 euros, elles vous donneront un accès :

  • sur leur site web ;
  • à des instruments d’assistance ;
  • aux vidéos explicatives ;
  • Pour leurs analyses hebdomadaires des marchés.

 

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Trading : quelle approche devrait-on choisir ?

Le capital de départ : au moins 1.000 euros

Nombreux sont ceux qui débutent avec 200 ou 300 euros sur leur compte de trading, aspirant à multiplier leur investissement par deux chaque année. Ils risquent de déchanter rapidement.

Non seulement les chances d’empocher 100 % de gains par an sont minces, mais, au début, on perd plus souvent qu’on ne gagne.

  • C’est la règle générale : pour survivre plus d’un an, il faut un minimum de 1.000 euros sur un compte de trading. Il faudra néanmoins gérer votre risque.
  • Inspirez-vous des traders aguerris, qui évitent de risquer plus de 1 à 2 % de leur capital par transaction. Ceci vous autorise à encaisser entre 50 et 100 pertes consécutives sans épuiser votre solde.

Dans quels instruments financiers devrait-on investir ?

Que ce soit des actions, des indices boursiers ou axés sur les matières premières (comme l’or et le pétrole), la sélection de supports est vaste.

  • Il est cependant recommandé d’investir dans les actifs les plus instables, dont les valeurs connaissent des fluctuations importantes, tant à la hausse qu’à la baisse (il est possible de spéculer dans les deux directions).
  • En ce qui concerne les indices financiers, le DAX allemand est donc particulièrement séduisant (il est fréquemment privilégié par rapport au CAC 40, moins sensible).

En ce qui concerne les actions, c’est plus délicat :

  • Pour atteindre des bénéfices rapides, il convient d’identifier les valeurs dont les prix fluctuent sans tendance précise depuis plusieurs jours, puis d’attendre une forte montée ou descente.

Il est à noter que les divergences sont généralement minimes (rarement supérieures à 2 % par jour).

Les mouvements de prix sont plus volatils, mais les tendances sont de plus courte durée, ce qui nécessite un suivi très attentif de sa position.

Quelle est la durée quotidienne de trading recommandée ?

La bonne stratégie consiste à se focaliser sur les phases où les tendances sont robustes, sources de bénéfices, et à s’abstenir lorsque la tranquillité revient (30 à 40 % du temps).

Il ne s’agit donc pas d’un signe de faiblesse de réduire ses activités, mais plutôt d’une grande sagesse qui aide à prévenir l’excès de trading et les pertes associées.

Sans devoir surveiller continuellement ses graphiques, il est nécessaire de passer au moins une à deux heures devant ses écrans, que ce soit le matin ou le soir.

C’est une pratique à adopter sans faute pour ne pas passer à côté des bonnes opportunités.

Trading : l’importance de la maîtrise des risques

Évitez de risquer plus de 2 % de votre capital par transaction afin de minimiser les dangers.

Conserver son capital

Dans le domaine du trading, gérer un risque signifie avant tout protéger son capital. La seule façon d’y arriver est de restreindre l’exposition du compte :

  • Inspirez-vous des traders expérimentés qui n’engagent jamais plus de 1 à 2 % de leur capital par transaction, une approche qui leur permet d’encaisser entre 50 et 100 pertes consécutives sans épuiser leur solde.
  • Adoptez une stratégie à long terme, en visant des objectifs de profits hebdomadaires, bihebdomadaires, voire mensuels, plutôt que de multiplier les transactions d’achat-vente au cours d’une journée. Vous serez moins stressé et aurez à débourser moins d’argent pour les frais de courtage.

Optimiser ses bénéfices.

Pour optimiser ses bénéfices, il y a une technique facile : après avoir pris position, donner deux ordres à « seuil de déclenchement » :

  • Le premier (le take profit) vise à quitter automatiquement le marché boursier dès que le but de l’augmentation de valeur est atteint.
  • L’autre (le stop loss) sert à limiter la perte en cas de mise infructueuse.
  • Exemple pour un titre acquis à 20 euros avec une cible de rendement de 5 % :
    Vous positionnez le take profit à 21 euros et le stop loss à 19,50 euros.
  • Si tout se déroule comme prévu, vous recevrez vos 5 %.
  • Autrement, votre perte se limite à 2,5 %.

De nombreux traders s’assurent que le profit soit le double de la perte potentielle. Il faut donc gagner plus d’un pari sur trois pour être bénéficiaire.

Déchiffrer et analyser les signaux d’acquisition et de cession.

Dans une stratégie de trading, détecter un support prometteur ne suffit pas. Il est nécessaire d’identifier les signaux appropriés pour acheter et vendre.

C’est à ce moment-là que l’analyse graphique entre en jeu.

L’examen graphique du marché

Bien que ce ne soit pas une science infaillible (les signaux trompeurs et les erreurs sont fréquents), on peut observer que les graphiques des prix présentent des motifs récurrents.

En les inspectant, on peut donc anticiper leur évolution.

  • Lorsque l’apparition d’une figure reconnue se produit, cela indique qu’il est probable que vous puissiez placer un ordre avec une chance significative de profit.
  • On dénombre environ quinze figures importantes.

Pour apprendre à les identifier et les analyser, visitez un site en ligne dédié, tel qu’Abcbourse.com ou Centralcharts.com.

Exemples de représentations graphiques en Bourse

Dans ce contexte, la valeur de l’action est délimitée par deux lignes qui se rejoignent. Il arrive souvent qu’il traverse la ligne inférieure (l’instant où l’opérateur doit intervenir) et continue ensuite à descendre.

Le taux de réussite pour ce scénario est de 65 %.

On se trouve ici devant une illustration de retournement de tendance :

  • Les premiers et troisièmes sommets constituent les épaules.
  • Le second est à la tête.

Généralement, lorsque la ligne dite « de cou » (la ligne blanche) est franchie, le cours tend à descendre.

Pourcentage de réussite : 85 %.

Ceci est une configuration qui indique un arrêt dans une tendance à la hausse. Le cours évolue entre deux tendances à la baisse, puis redémarre son ascension dès qu’il franchit la ligne supérieure.

Proportion de réussite : 80 %.

Trading : quel « broker » (courtier) choisir ?

Le courtier en ligne

Généralement, pour effectuer des transactions sur les marchés financiers en ligne, l’intervention d’un broker en ligne est indispensable :

  • Cela rend l’accès aux marchés financiers plus facile.
  • Il autorise l’exécution des ordres d’achat et de vente.
  • Il propose des plateformes de négociation pour administrer les transactions.

Les investisseurs individuels, qu’ils s’intéressent au marché boursier, au marché des devises, à celui des matières premières ou à celui des options, requièrent généralement les services d’un courtier en ligne pour effectuer leurs transactions.

Il est essentiel de faire preuve de prudence lors du choix de son trader.

Kracoin, B2trades, Feeltrade, Obroker, Goprobank et autres… D’après l’Autorité des marchés financiers, qui diffuse périodiquement cette information sur son site internet, plus de 120 courtiers suspects, c’est-à-dire sans autorisation légale, seraient actuellement opérationnels, en particulier sur le marché des changes.

Il y a eu un nombre incalculable de clients trompés, dont le dépôt exigé (de 1.000 à 5.000 euros) n’a jamais pu être récupéré. Étant situés dans un havre de paix fiscal, déposer une plainte est par ailleurs vain : elle ne sera pas couronnée de succès.

Pour prévenir les problèmes, il est conseillé d’ouvrir votre compte de trading chez un courtier fiable, autorisé et basé en France, tel que FXCM, IG Markets, XTB, CMC Markets ou JFD Bank.

Comment est imposé le trading ?

L’imposition des bénéfices issus du trading est déterminée par divers éléments, y compris le type d’instruments financiers et la régularité des opérations.

  • En général, les profits réalisés par les individus sont taxés en tant que revenus mobiliers et ils sont assujettissants à l’Impôt sur le Revenu (IR) ainsi qu’aux contributions sociales.
  • Les gains de capital issus de la cession d’instruments financiers sont généralement soumis à l’impôt.
  • Depuis 2018, le choix du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), également connu sous le nom de flat tax, est permis pour les revenus générés par le capital, y compris ceux provenant des opérations de trading.

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